Tour Initiale
(Tour Nobel)

Exemplarité de collaboration entre architectes et ingénieur, exemplarité d’élégance de dessin, exemplarité d’inventions techniques ; sa réhabilitation a été à la fois un hommage à ces prédécesseurs et une recherche sur les techniques et leur adaptation pour restituer l’œuvre à l’identique.

Les façades de la tour conçues par Jean Prouvé sont un véritable laboratoire d’inventions techniques qui ont été réutilisées par la suite à La Défense et dans le monde. Les premiers shadow-box sous air pressurisés ont été mis en place et fidèlement reconstitués dans le processus de réhabilitation. De même, le principe des profils néoprène et aluminium combinés, qui étaient également une avancé technique majeure ont été conservés et les filières d’origine ont été recréées pour la réhabilitation.

Architecturalement, en plus de la qualité des proportions de la tour, l’intelligence de la géométrie intérieure (hauteur sous plafond, profondeur des plateaux…) a permis l’adaptation aux standards internationaux actuels, évitant ainsi la démolition. Son inscription dans le monde contemporain s’est faite par une reformulation des espaces intérieurs, uniquement basée sur l’apport de lumière. Ce nouvel environnement lumineux redéfinit les nouveaux usages sans heurts stylistiques avec les choix des architectes d’origine ; plafonds lumineux, murs opalescents, dématérialisation des plans opaques par des plans de lumières colorées.

Le soir, lorsque apparaissent les lignes de lumière en bordure de chaque plancher, et le long du noyau central tel un cœur de lumière, la tour affiche son renouveau et sa présence unique, et historique, dans le concert des tours de La Défense.
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