Technocentre Renault

Fiché dans la colline Est, le nouveau bâtiment s’inscrit donc en bordure de site. Il s’élève graduellement, accompagnant le relief, l’implantation semble générée par les courbes de niveau: la logique est topographique, plus qu’urbaine.

L’ensemble alterne patios et espaces bâtis. Au rez-de-chaussée, ouverte sur les jardins intérieurs, une longue rue intérieure traverse de part en part le bâtiment. Armature centrale, elle dessert d'un côté les espaces communs, de l’autre circulations verticales et passerelles.

À chaque niveau, les plateaux d'activité tertiaire décrivent un réseau ininterrompu d’espaces de travail; à la croisée des corps de bâtiment, les connecteurs assurent les relations verticales. Les structures à grande portée affranchissent les plateaux de tout poteau intermédiaire offrant toute latitude à l’organisation intérieure. Le lieu est conçu pour offrir des conditions de travail exceptionnelles. La circulation principale s'effectue au centre du plateau, longeant les façades, un cheminement secondaire instaure une autre échelle de relations, à la mesure de l’individu.

Devant le vitrage, détachés de la façade par des coursives continues, des stores à larges lames réinstaurent une épaisseur. La lumière s’infiltre, l’apport solaire est maîtrisé. Les façades varient, l’architecture se module, au gré des saisons, de l’heure ou de l’orientation. Le matériau est unique; la teinte aluminium est la même, les nuances varient. Gris blanc ou presque sombre, elles réagissent au ciel changeant. La tôle est travaillée, référence à la culture automobile.