Pôle Universitaire
Léonard de Vinci

Les jeux de couleurs et de matières accentuent l’effet sculptural: les deux prismes enchâssés l’un dans l’autre sont en granit brun, le cube évidé est recouvert de granit marbré vert et la proue, cône inversé, est de marbre blanc. Au jeu formel répond une organisation fonctionnelle claire : dans le bâtiment-cimaise, les plateaux d’enseignement, flexibles et évolutifs et dans les trois édifices, les locaux communs aux diverses institutions que le pôle accueille (laboratoires, administration et bibliothèque). Entre les deux se glisse, insoupçonnable au premier abord, une rue intérieure, dense, animée, lumineuse. Bordée de lieux de vie commune (restaurant, cafétéria, salles de sport), elle offre de multiples occasions de rencontre.

Trois artistes de la Nouvelle Figuration (Jean-Charles Blais, Aki Kuroda et Bernard Quesniaux) ont été appelés à intervenir sur un thème précis: « l’Homme nouveau au tournant du siècle». Œuvres d’art majeures par leurs dimensions et leur signification, leurs interventions s’inscrivent dans une relation qualifiante réciproque de l’édifice et de l’œuvre.

Espace libre aux proportions exactes, la rue intérieure met en tension cimaise et sculptures dans une référence qui tient plus de New-York que de Paris. Repérage aisé grâce au jeu de formes et de matières, pénétration généreuse de la lumière à travers la verrière, fourmillement d’étudiants et d’enseignants : elle donne toute sa dimension urbaine au pôle universitaire Léonard de Vinci.